Freud, les rêves et les sacs plastiques
Freud et compagnie: Hystérie, rêve, culture et inconscient. Un dessin fait après avoir vu le décevant Dangerorus Method de Cronenberg. Pour une raison qui m'échappe, la psychanalyse et les rêves sont toujours ridicules au cinéma. Borges dit quelque d'intéressant à ce propos, mais figurez-vous que je n'ai pas pu retrouver le passage. En tout cas, l'attirance/répulsion pour la psychanalyse m'a fait penser justement à un rêve, d'il y a quelques années, que voici. Bonnes vacances!
Jeudi 4 août 2011.
Je me promenais en vélo et tombais dans le jardin d'une maisonette. Une fille passait également en vélo et je craignais qu'elle ne tombe aussi, mais rien de cela: Elle me demandait si j'étais blessé et m'aidait à me remettre debout. Je ne pouvais alors éviter de remarquer ses habits étranges. "Une nouvelle manière d'entendre l'habillement", disait-elle, qui consistait à les créer soi-même en s'en servant des sacs en plastique usagés, de ceux qui s'accumulent par centaines chez tout le monde. Elle était un peu une référence, disait-elle, de ce nouveau mouvement de l'habillement, que ne tardais pas à qualifier de brillant, et elle ne tardait pas alors à m'offrir quelques vêtements pour débutants, qu'elle tirait du panier de son vélo. Je me dénudais immédiatement dans le jardin, pour me passer un grand sac poubelle noir qui m'arrivait jusqu'aux genoux, puis un sac plus petit et coloré sur la tête, comme un passe-montagne. J'avais un peu du mal à respirer, mais j'aimais regarder la rue entre les lettres imprimées et les couleurs délavés du sac plastique de supermarché ; j'aimais regarder la vie à travers le plastique de mauvaise qualité. C'est cela que j'aimais et non pas les discours que la fille déployait déjà, discours que j'aurais préféré oublier ou laisser derrière en remontant sur mon vélo, mais que je me sentais relativement obligé à écouter. Je les écoutais donc, mais derrière le sac de supermarché.
/// Freud y compañía: Histéria, sueños, cultura e inconsciente. Un dibujo hecho después de ver la decepcionante Un Método peligroso de Cronenberg. El psicoanálisis y los sueños son, pour una razón que se me escapa, siempre ridículos en el cine. Borges dice algo interesante al respecto, pero fíjense que no he podido dar con la cita. En todo caso la atracción/repulsión hacia el psicoanálisis me recordó justamente un sueño, de hace algunos unos años, que aquí presento. ¡Felíces vacaciones!
Jueves 4 de agosto del 2011.
Paseaba en bicicleta y me caía en el jardín de una casita. Una chica llegaba en bicicleta y yo temía que se caiga también, pero nada de eso: Me preguntaba si me había lastimado y me ayudaba a ponerme de pié. No podía yo entonces dejar de notar la extraña vestimenta que llevaba ella encima. "Una nueva manera de entender el vestido", decía ella, creando cada uno sus prendas con bolsas de plástico usadas, de esas que se amontonan en todas las casas. Ella era un referente, decía, de ese nuevo movimiento del vestido, que yo no tardaba en calificar de brillante, y ella no tardaba entonces en ofrecerme algunas prendas para principiantes, que sacaba del canasto de su bicicleta. Yo me desnudaba allí mismo en el jardín y me pasaba una bolsa de residuos negra, que me cubría hasta las rodillas, y otra más pequeña y colorida sobre la cabeza, a modo de pasamontañas. Me costaba respirar, pero me agradaba ver la calle entre las letras impresas y los colores de la bolsa de supermercado ; me gustaba ver la vida à través del plástico de mala calidad. Es eso lo que me gustaba y no los discursos que ya desplegaba la chica, discursos que hubiera preferido olvidar o dejar atrás en bicicleta, pero que me sentía relativamente obligado a escuchar. Los escuchaba entonces, pero tras bolsa de supermercado.
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