Atlas des monstres connus et méconnus

 

J'ai passé le premier confinement à ce projet, désormais en librairies : "Atlas des monstres connus et méconnus", aux éditions du Chêne. On ne saura imaginer confinement plus heureux. Y sont répertoriées plus de soixante-dix créatures issues de la mythologie, de la littérature et du cinéma. Le choix est forcément personnel et arbitraire: ici Ovide côtoie William Burroughs et la mythologie mapuche, le cinéma thaïlandais. On y trouve de parfaits inconnus, tels Nani ou Chone le portier, tout comme le célèbre Chupacabra ou le yôkai japonais Noppera-bô. À chaque fois, j'ai essayé d'aller aux sources des histoires, des ambiances, des personnages. Dans les dessins j'ai cherché à varier les techniques justement en fonction de ces ambiances.

Les monstres appartiennent à une espèce différente, privilégiée, avec des droits propres et des canons particuliers qui excluent les concepts de beauté et de laideur en tant que catégories trop faibles car, dans son essence, la monstruosité est le sublime, dit José Donoso dans "L'obscène oiseau de la nuit". Cela résume bien l'esprit de cet Atlas aussi.

 

Pasé todo el primer confinamiento en este proyecto, ahora en librerías: el Altlas de monstruos conocidos y desconocidos, publicado en Francia por las éditions du Chêne. No puedo imaginar confinamiento más felíz. Son más de setenta criaturas de la mitología, del cine y de la literatura. La selección fue personal y arbitraria: aquí Ovidio se codea con William Burroughs y la mitología mapuche con el cine tailandés. Se encuentran perfectos desconocidos, como Nani o Chone el portero,  y celebridades mundiales como el Chupacabras o el yôkai japonés Noppera-bô.  Busqué cada vez ir a los orígines de las historias, de los climas, de los personajes, variando también las técnicas de dibujo en función de esos ambientes.

El monstruo pertenece a una especie diferente, privilegiada, con derechos propios y cánones particulares que excluyen los conceptos de fealdad o belleza como categorías tenues, ya que en escencia, la monstruosidad es lo sublime, dice (más o menos) José Donoso en el "Obsceno pájaro de la noche". Eso resume bien el espíritu de este Atlas también.