Deux cartes pour Le Monde
Encore
de cartes, oui. Je ne saurai pas dire si cela tient de l'obsession ou
de la paresse. Enfin. Carte N°I : La Syrie. Le texte à illustrer racontait, de manière analytique, pourquoi il semble impossible d'arrêter le conflit Syrien, et
pourquoi le monde lui tourne le dos. J'avais eu plusieurs idées, comme la carte en labyrinthe (fig.1), mais ça suivait un
peu de trop près le ton de l'article. À force de regarder la carte de la Syrie, sa
forme m'a fait penser à un crâne de bœuf, abandonné dans
le désert. J'ai retenu cette idée (fig.2), plus forte et purement graphique (purement?), qui exprime assez clairement le sentiment général sur ce conflit. Du moins je l'espère.
Carte N°II : L'auteur étranger. Il était question ici de littérature étrangère, et de la longue suite de rencontres qui permettent à ces œuvres d'arriver jusqu'au public français. J'étais parti assez loin, avec des croquis sur Gulliver, mais finalement je
suis revenu à l'idée d'une carte, du voyage de cet écrivain jusqu'aux côtes françaises, en y rajoutant des
personnages fantastiques (des éditeurs égarés, des traducteurs présomptueux, des monstres de
l'oubli et des gros éditeurs méchants). Le visage de l'île est vaguement
inspiré de celui de Corman McCarthy. Voilà, tout est dit.
Salut Sergio,
RépondreSupprimerCes deux cartes sont absolument splendides. Meme si "l'auteur étranger" est plus composée, je trouve la carte de Syrie plus ouverte dans la transformation qu'elle offre (d'une forme, à un autre, comme le titre le suggère). Bref, ca déboite. Ciao
Salut G., j'aime aussi plus celle de la Syrie pour ça justement, parce qu'elle est venu par la "pensée graphique" toute seule...
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